Articles autour de thématiques bien-être basés sur des techniques corps-esprit : sophrologie, hypnose, EFT, PNL, EMDR et ses dérivés, cohérence cardiaque, méditation, etc.

Améliorez votre quotidien

3 clés pour améliorer votre quotidien

Vous souhaitez vous sentir mieux durablement, peut-être en parallèle de séances ? Tout comme un sport, le mieux-être est en partie une question d’entraînement. Lectures, pratiques méditatives, techniques de relaxation… tour d’horizon de quelques approches accessibles à tous pour cultiver le bien-être au quotidien.

Améliorez votre quotidien

1. Des sites, applis et vidéos pour méditer ou vous relaxer

– Sur le Web : méditations guidées d’Émergences
L’association Émergences, fondée par Ilios Kotsou et Caroline Lesire, et parrainée par Matthieu Ricard et Christophe André, propose en libre accès des fichiers audios de pratiques méditatives telles que le balayage corporel ou la météo intérieure, pour prendre conscience entre autres de ses sensations et sentiments ainsi que de son état mental. À écouter à tout instant de la journée.
– Appli : Petit Bambou
On ne la présente plus : Petit Bambou, la très populaire application de méditation, accompagne des centaines de milliers d’adeptes dans leur quotidien. Pratique et utilisable en (quasi) toutes circonstances. À noter : si quelques-unes des séances proposées sont gratuites, d’autres sont accessibles via un abonnement payant.
– Appli : RespiRelax
Autre application smartphone simple à utiliser et gratuite : RespiRelax. Son but ? Vous aider à vous détendre où que vous soyez en pratiquant régulièrement la cohérence cardiaque, cette technique de respiration aux bénéfices très largement étudiés, notamment par l’institut Heartmath.
– Vidéo : Hypnose pour lâcher prise
Issue d’une série de vidéos d’hypnose proposées par Doctissimo sur YouTube, la séance de 20 mn “Hypnose pour lâcher prise” vous invite à accéder à un état de plus en plus agréable. Parmi les autres séances à découvrir dans cette série : « Gérer son stress et son anxiété », « Retrouver le sommeil » ou encore « Calmer ses angoisses ».
– Vidéo : Se relaxer avec le yoga
Vivez une séance de profonde relaxation par le yoga avec cette vidéo disponible sur la chaîne YouTube de ELLE. Au programme : des techniques de relaxation et des exercices doux avec le corps à pratiquer en fonction de vos aptitudes, sur fond de musique apaisante.
– Et aussi…
Pensez à pratiquer en parallèle des techniques telles que la sophrologie et/ou une activité physique, y compris tout simplement la marche : vous sécréterez ainsi de l’endorphine, une hormone de bien-être. N’hésitez pas également à tester ces exercices anti-stress.

Rituels bien-être

2. Des livres pour changer vos habitudes

– Le pouvoir des petits riens (Rick Hanson)
Écrit par un neuropsychologue reconnu, cet ouvrage très clair et synthétique, sous-titré “52 exercices simples pour changer sa vie”, vous propose des solutions concrètes pour améliorer durablement votre quotidien. Facile à lire et à appliquer.
– Foutez-vous la paix ! (Fabrice Midal)
Un regard libérateur et apaisant sur la vie et sur la méditation signé Fabrice Midal dans Foutez-vous la paix !. Morceaux choisis :
> “Méditer, c’est tout simplement se foutre la paix.
> “Méditer, au fond, c’est tout simplement le fait d’être. Le fait de s’arrêter, de s’octroyer une pause, de cesser de courir pour rester présent à soi, pour s’ancrer dans son corps. C’est une école de vie.
> “Il faut partir de ce que nous sommes. C’est cela la vraie sagesse ! (…) Assumons nos envies, nos ras-le-bol, nos énervements, tapons du pied dans la fourmilière quand cela nous paraît nécessaire.
> “L’objectif de la méditation est de nous faire rentrer en rapport avec la réalité telle qu’elle est, donc de nous foutre la paix pour pouvoir accepter de vivre ce que nous vivons, comme nous le vivons. Calmement ou pas, peu importe.
– Éloge de la lucidité (Ilios Kotsou)
Autre auteur proposant (à sa façon) une philosophie de vie ancrée dans la réalité, libérée de toute idéalisation illusoire : Ilios Kotsou (également mentionné plus haut). Plutôt que de viser un bonheur utopique et donc inatteignable, ce docteur en psychologie vous invite à cultiver une lucidité rayonnante au quotidien dans son très riche et rafraîchissant ouvrage Éloge de la lucidité. Parmi les clés proposées : développer l’acceptation, se détacher de ses pensées, ou encore être doux avec soi-même.
– Mieux vivre avec l’EFT, c’est malin (Jean-Michel Gurret)
Une approche simple, synthétique, illustrée et concrète de l’EFT (technique de libération émotionnelle par tapotement de points d’acupuncture) accessible au plus grand nombre. Le plus de Mieux vivre avec l’EFT, c’est malin ? Des propositions de pratiques à mettre en place dans différentes situations de votre journée : le matin, au travail, en marchant, etc.
– Et aussi…
De nombreux cahiers d’exercices liés de près ou de loin au bien-être sont disponibles en librairie. Parmi eux, Le cahier méditation pour les enfants pour les nuls (Nathalie Saulnier) : des explications simples et claires avec invitations à la pratique… pour petits et grands.

3. Des exercices de psychologie positive à pratiquer

– Lister le positif
Martin Seligman, pionnier de la psychologie positive, conseille de noter par écrit chaque soir 3 éléments positifs de la journée écoulée. Pas besoin forcément d’avoir vécu des moments extraordinaires : un bon dîner ou un simple sourire partagé peuvent par exemple constituer l’une de ces 3 choses. Il est recommandé d’effectuer cet exercice, dont les bienfaits ont été prouvés, chaque soir pendant au moins une semaine voire idéalement plusieurs mois.
– Exprimer sa gratitude
Saviez-vous que dire merci (à des personnes ou à des situations) pouvait vous faire du bien ? Plusieurs études, comme celles de Emmons et McCullough, ont montré qu’être reconnaissant permettait de réduire le stress et de se sentir plus heureux. À tester par exemple le matin au lever pour bien démarrer votre journée : avoir une pensée de gratitude telle que tout simplement “Je suis reconnaissant(e) d’avoir bien dormi cette nuit” ou “Merci pour cette journée ensoleillée qui s’annonce”.
– Cultiver l’auto-compassion
Selon la chercheuse Kristin Neff, se comporter vis-à-vis de soi-même comme si on était son propre meilleur ami favorise le mieux-être. Dans son ouvrage intitulé S’aimer, elle affirme que l’auto-compassion est une alternative salutaire au concept d’estime de soi. L’auto-compassion nous préserve de tout jugement, et on peut y faire appel à tout instant pour se sentir mieux et être son premier soutien.
– Et aussi…
Voici une liste de 14 livres pour mieux connaître la psychologie positive.

Vous pouvez également vous aider des pratiques guidées (telles que celles ci-dessous) issues de ma chaîne YouTube :

À découvrir également

Séances & Ateliers pour entreprises que je propose
– Mon livre Étendez votre zone de confort
– Mon coffret Mes cartes Zen

Exercices anti-stress

4 exercices anti-stress rapides

Besoin d’évacuer le stress et les tensions ? Testez ces techniques simples et naturelles, adaptables à de nombreuses situations du quotidien, au travail ou en-dehors.

Exercices anti-stress

1. L’étreinte du papillon

Inspiré de l’EMDR, le “butterfly hug” (= « étreinte du papillon » ou « câlin papillon ») favorise l’apaisement et l’ancrage dans l’instant présent. Le principe ? Stimuler le corps de manière bilatérale comme suit :
– Assis ou debout, placez les paumes de vos mains face à votre thorax, passez l’une de vos mains derrière l’autre et croisez vos pouces. De quoi former un papillon.
– Posez vos pouces vers le haut de votre sternum, de manière à ce que vos majeurs puissent toucher votre clavicule.
– Tout en demeurant dans cette position, tapotez alternativement les côtés droit et gauche de votre clavicule du bout de vos doigts. Pensez à bien respirer pendant cet exercice.
Référez-vous si besoin à la vidéo ci-dessous (phase 1 optionnelle de ciblage + phase 2  pour apaiser) :

2. La cohérence cardiaque

Baisse de l’anxiété, amélioration du sommeil… nombreux sont les bienfaits de la cohérence cardiaque. Cette pratique de respiration contrôlée, largement documentée par l’institut Heartmath, est un outil à la fois simple et puissant, pratiquable en toutes circonstances… et en toute discrétion, même, si nécessaire. Prêt à vous y entraîner ?
– Assis ou debout, laissez votre respiration devenir abdominale. Pour vous y aider, n’hésitez pas à poser une main sur votre ventre.
Inspirez sur 5 temps en gonflant le ventre.
Expirez sur 5 temps, idéalement par la bouche, en laissant votre abdomen se creuser.
– Continuez à respirer au même rythme si possible pendant 5 mn.
Afin de bien garder la cadence, vous pouvez vous accompagner par exemple d’applis telles que RespiRelax ou de vidéos telles que celle ci-dessous : inspirez quand la boule bleue monte et expirez quand elle descend.

Pour des bénéfices à plus long terme, pensez “365” : répétez cette pratique 3 fois par jour en respirant 6 fois par mn pendant 5 mn. Et pour aller plus loin et tester d’autres rythmes, consultez la Respirothèque.

3. Le point GI4

Pour agir sur une tension physique ou psychique, vous pouvez stimuler certains points d’acupression dont le “GI4” (“Gros Intestin 4”), également appelé “Hoku” ou “Union de la Vallée”. Point très efficace, à proscrire néanmoins pour les femmes enceintes. Place à l’action :
– Respirez lentement et profondément.
– Localisez le point sur l’une de vos mains : il se trouve sur le dos de chacune de vos mains, au niveau du pli entre la base du pouce et de l’index. Détendez bien la main choisie.
– Avec le pouce de l’autre main, appliquez une pression ferme sur ce point tout en effectuant de petits mouvements circulaires pendant 10 à 15 secondes. Notez que cette zone est souvent sensible.
Si besoin d’aide pour repérer le « GI4 », reportez-vous par exemple à cette vidéo :

4. Le pompage des épaules

Parmi les techniques de sophrologie les plus appréciées : le pompage des épaules. Mouvement de lâcher-prise, cet exercice a également un côté ludique. Envie d’essayer ?
– Placez-vous debout, le dos droit, pieds parallèles à l’axe de votre bassin et bras le long du corps.
– Prenez une grande inspiration (abdominale) tout en contractant la zone allant des mains aux épaules, en serrant les poings et en remontant les épaules.
En rétention d’air, secouez bien vos épaules de haut en bas, tout en prenant conscience des tensions logées dans votre corps, peut-être plus particulièrement au niveau du cou et des trapèzes.
– Avec une énergique expiration par la bouche, imaginez vous libérer de toutes les tensions, relâchez complètement vos bras et détendez totalement vos mains. Prenez un petit temps de pause pour accueillir les sensations agréables procurées par cet exercice, puis répétez-le une ou deux fois si nécessaire.
Si vous le souhaitez, vous pouvez pratiquer ce mouvement à l’aide de la vidéo suivante (voire carrément effectuer tous les exercices présentés dans cette séance complète !) :

À découvrir également

Séances & Ateliers pour entreprises que je propose (dont « Gestion du stress et des émotions« )
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Zone de confort

Comment agrandir sa zone de confort

Pour saisir de nouvelles opportunités, on entend régulièrement dire qu’il faut “sortir de sa zone de confort”. Et s’il s’agissait plutôt d’étendre cette fameuse zone ?

Zone de confort

Zone de confort… ou d’inconfort ?

En réalité, ce qu’on appelle la “zone de confort” n’est pas un espace 100 % confortable. C’est une zone qui nous rassure et qui nous limite à la fois, plutôt une “zone de sécurité”. C’est le lieu de nos habitudes, bonnes ou mauvaises, donc en partie de ce qui nous convient et en partie de ce qui ne nous convient pas.
Alors pourquoi est-ce que certaines choses qui ne nous conviennent pas (ou plus) se situent-elles dans notre zone de confort ? Tout simplement parce que toute chose qui nous est connue, qu’elle soit positive ou négative, nous rassure généralement plus que l’inconnu, même si nous savons que cet inconnu est potentiellement meilleur pour nous.
C’est la raison pour laquelle une partie de nous peut parfois résister au changement. Or ce quelque chose qui cherche à nous protéger nous empêche paradoxalement de nous sentir mieux… donc pour avancer, posez-vous les questions suivantes :
> Et si finalement le plus grand des dangers était de ne jamais rien risquer ?
> Pourquoi ne pas explorer d’autres possibles tout en gardant une marge de sécurité ?

La stratégie des petits pas

Tout voyage, toute randonnée, toute escalade de montagne, commence toujours par quelques premiers pas, avant que ne s’enchaînent tous les suivants. Il en va de même pour le changement. Alors pour commencer à élargir pas à pas votre zone de confort, faites cet exercice très simple :
> 1ère étape : modifiez pendant quelques jours certaines petites habitudes “neutres” que vous avez. Par exemple, prenez un trajet différent pour aller au travail, goûtez un nouveau plat, essayez une nouvelle activité… et laissez ainsi votre cerveau tester les effets de l’exploration de l’inconnu, faire des découvertes, se défaire par petites touches de certains conditionnements… et ainsi, finalement, faire grandir progressivement en lui le spectre du connu et donc du rassurant.
> 2e étape : pour continuer à “muscler” votre cerveau, fixez-vous les jours d’après quelques petits défis en lien avec quelque chose de motivant pour vous. Des petits pas qui vous semblent à chaque fois réalistes et atteignables. Par exemple, si votre objectif final est d’être plus à l’aise pour parler en public, commencez par vous fixer comme but dans votre quotidien de sourire à un passager dans le bus, puis un autre jour de dire bonjour à quelqu’un, etc. Tout doucement, à votre rythme, allez chaque jour un tout petit peu plus loin… tout comme un sport, avec l’entraînement, votre corps et votre esprit s’habitueront à ces petits changements qui deviendront de plus en plus faciles à effectuer.

Agir face à d’éventuelles peurs

Parfois, certaines étapes du chemin peuvent vous sembler moins évidentes que d’autres, et générer une peur. Comment y faire face ?
> Devenez quelques instants “spectateur” de cette peur et demandez-vous à quelle type de peur vous avez affaire. Distinguez s’il s’agit d’une peur “instinctive” ou “irrationnelle”. Dans le premier cas, cette peur est liée à votre instinct de survie, elle vous informe d’un réel danger et peut tout à fait vous être utile. Dans le second cas, cette peur vous renvoie à des résonances personnelles (un souvenir qui vous affecte encore, une croyance limitante, un scénario totalement imaginaire sur ce qui pourrait se passer, etc), or cette partie-là de la peur est modulable.
> Vous pouvez ainsi travailler sur la partie “irrationnelle” de la peur, soit seul, soit accompagné. Il arrive d’entendre que derrière cette sorte de peur se trouve tout ce que l’on désire. Ou encore que pour la dépasser, le véritable moyen est de la traverser (alors qu’en l’évitant… on ne fait que l’entretenir). Autant de motivations pour aller de l’avant. Alors au choix : soit seul, vous osez traverser cette peur en agissant du mieux que vous pouvez, éventuellement en vous aidant d’outils tels que l’auto-hypnose, la sophrologie ou l’EFT, soit accompagné, vous explorez les différents aspects de cette peur afin de mieux l’apprivoiser et de vous en libérer.

Être paré pour l’imprévu

Lorsqu’on “défige” ce qui était “figé” en soi et dans sa vie, on ouvre le champ des possibles. Celui-ci étant très vaste, autant cultiver l’adaptabilité.
> Élément essentiel à prendre en compte : en toute situation (que l’on ait ou non décidé de changer) la seule certitude que l’on puisse avoir est que tout est incertain, comme le rappelle notamment Susan Jeffers dans Embracing Uncertainty (La Vie à bras-le-corps). Une fois ce message réellement accepté, son côté libérateur peut alors véritablement prendre toute sa place : à vous de choisir votre attitude par rapport à l’incertitude à chaque stade de votre parcours. Optez ainsi pour une approche réaliste telle que celle de prendre une direction puis de vous laisser surprendre par le chemin.
> Pour étendre au mieux votre zone de confort, posez-vous à chaque étape de votre trajet la question “magique” suivante : “Qu’est-ce que cela m’apprend ?”. Enrichissez-vous ainsi de chacune de vos découvertes. Permettez-vous de grandir grâce au sens que vous choisissez de donner à vos expériences, y compris celles vécues comme un échec. [Reportez-vous si besoin à mon article “3 clés pour surmonter un échec”]
> Vérifiez également où vous en êtes par rapport au cas de figure suivant : si ça se passe bien pour vous, êtes-vous prêt à bien le vivre ? Puis travaillez si nécessaire les éventuelles problématiques que vous pourriez identifier (peur de la réussite, croyance limitative, etc). Étendez ainsi votre zone de confort au domaine de la réussite. 🙂

Prendre des directions toujours plus favorables

Pour aller plus loin en mettant un maximum de chances de votre côté, fiez-vous par exemple aux recherches de Richard Wiseman sur la chance et cultivez notamment la croyance (utile) que vous avancez vers la réussite en vous appuyant sur les 3 points suivants :
> Attendez-vous à ce que la chance vous sourie. Les prophéties auto-réalisantes influencent en effet notre réalité. Notre cerveau va avoir tendance à aller chercher confirmation de ce à quoi nous croyons.
> Essayez même quand les chances de succès sont faibles, et persévérez. Exemple parlant : même si les probabilités de gagner au Loto sont minces, il est essentiel de participer pour y arriver.
> Attendez-vous à ce que vos interactions avec les autres soient fructueuses. Encore une fois, les prophéties auto-réalisantes ont un impact sur ce qu’il se passe. Ainsi, si on s’attend à rencontrer une personne intéressante, on va focaliser sur tous les aspects intéressants de la personne.

Votre véritable zone de confort en somme ? Celle constituée par toute la richesse de vos apprentissages.

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Surmonter un échec

3 pistes pour surmonter un échec

Examen raté, échec amoureux, accident de parcours… qui n’a pas expérimenté de ratages au cours de son existence ? Des moments désagréables, voire très difficiles à vivre selon les cas. Pourtant, quelque part, lorsqu’on s’y penche de plus près, ces épisodes peuvent se révéler être de véritables leviers pour mieux avancer.

Surmonter un échec

1. Voir l’échec autrement

Prenez un maximum de hauteur sur votre situation. Puis demandez-vous : “Au fond, est-ce qu’à exactement tous points de vue, ce que j’appelle ici “un échec” en est véritablement, totalement un ?” A certains niveaux probablement que oui bien sûr, d’où ce goût amer dans votre bouche. Mais à d’autres, que constatez-vous de potentiellement “intéressant” ?
Henry Ford affirme qu’“Échouer, c’est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente. Et effectivement, le succès peut s’accomplir dans certains cas grâce à des échecs préalables. De quoi rendre sa saveur d’autant plus appréciable, même.
C’est parce que nous croyons que l’échec nous délivre une réponse sur ce que nous sommes que nous le vivons mal. Voir l’échec autrement, c’est penser qu’il nous pose une question sur ce que nous pourrions devenir, soutient Charles Pépin dans son très intéressant essai Les Vertus de l’échec.
Quelques questions pour aller plus loin, justement. Et si au fond, c’était l’adversité qui vous permettait réellement de vous construire ? Et si derrière vos erreurs se cachaient vos véritables apprentissages ? Et si tous ces échecs tellement cuisants qu’ils aboutissent à une crise donnaient en réalité naissance à des voies nouvelles ? Saviez-vous justement qu’en chinois, le mot “crise” signifie à la fois “danger” et “opportunité” ?
De la même manière, tout échec contient en lui-même, à certains niveaux, un versant positif. Et si la vraie clé du succès finalement, c’était d’accueillir tous les possibles de l’échec ?

2. Agir sur ce qui dépend de soi

Une fois, donc, que vous vous êtes ouvert à tous les possibles de l’échec, posez-vous une autre question importante : que voulez-vous faire maintenant de cet échec ?
Vous ne pouvez pas réécrire le passé mais, partant de là où vous en êtes, il vous est à présent possible d’orienter l’histoire d’une nouvelle manière. C’est-à-dire ? En intégrant des éléments de la philosophie stoïcienne, comme le propose notamment Charles Pépin. Et ainsi accepter la situation telle qu’elle est, en acceptant à la fois ce qui dépend de vous et ce qui ne dépend pas de vous dans votre situation.
Une fois ces éléments clairement identifiés, focalisez-vous sur ce qui dépend de vous et demandez-vous concrètement ce sur quoi vous choisissez d’agir (nouvel état d’esprit, nouvelles habitudes, etc). C’est de cette manière que vous allez réellement reprendre le pouvoir sur votre vie. C’est votre responsabilité, et celle de personne d’autre. C’est ce qui vous permet véritablement de sortir de la position de “victime”, ce rôle qu’il est normal d’endosser dans certaines situations de la vie, mais qui devient par moments trop “limité”. Plutôt que de se dire sans cesse “C’est la faute de X/Y/Z…”, autant élargir le champ des possibles et faire ses propres choix.

3. Transformer positivement la situation

Lorsqu’on vit un échec, on peut avoir tendance à se dire que l’on n’a pas de chance. Or il est possible à tous d’améliorer son potentiel de chance. Dans son très instructif ouvrage Comment mettre la chance de votre côté, le psychologue Richard Wiseman analyse les mécanismes derrière cette notion. De toutes ses années de recherches et d’expériences ressortent 4 grands principes pour accroître le “capital chance” de chacun. Parmi ceux-ci : transformer la malchance en opportunité, via 4 stratégies.
> Voir l’aspect positif de la situation. Imaginer comment les choses auraient pu être pires pour réaliser sa chance. Ainsi, selon certaines recherches, les médaillés de bronze seraient plus heureux que les médaillés d’argent, car les gagnants d’une médaille de bronze focalisent généralement plus sur le fait qu’ils auraient pu ne pas avoir de médaille du tout, alors que les argentés ont plutôt tendance à se dire qu’ils auraient pu décrocher l’or.
> Être convaincu que, à plus long terme, ce malheur débouchera sur quelque chose de positif. Pour s’en persuader, chercher des exemples d’événements malheureux dans sa vie qui en fin de compte ont ouvert la voie à la chance. Par exemple, Richard Wiseman, qui est également magicien, s’est un jour fait voler des affaires très précieuses pour ses tours de magie. Rétrospectivement, cet épisode a été pour lui une des plus grandes chances dans sa carrière de magicien, car il l’a forcé à réinventer son spectacle, qui est devenu meilleur qu’avant. Il l’a aussi obligé à créer deux nouveaux tours pour lesquels il a été ensuite primé.
> Ne pas s’attarder sur le malheur. Alors que ruminer sa malchance et porter son attention sur le négatif renforce la présence du négatif en soi en affectant sa mémoire, sa vision du monde et son humeur, choisir de focaliser sur le positif provoque l’effet inverse et crée un cercle vertueux. Alors, sur quoi préférez-vous vous concentrer ? 😉
> Prendre des mesures constructives pour éviter la malchance à l’avenir. Pour ce faire, persévérer, apprendre de la situation et utiliser sa créativité pour imaginer des solutions alternatives et ainsi mieux rebondir. Peut-être qu’avoir raté 4 entretiens d’embauche permet de savoir comment mieux faire les choses pour la prochaine fois, par exemple.
Autant de raisons de croire aux bienfaits potentiels de l’échec.

Aller plus loin

– Certains d’entre vous se disent peut-être à présent “Plus facile à dire qu’à faire…”. D’où l’intérêt d’être accompagné si besoin en séance pour vous aider à mieux franchir les étapes qui se présentent sur votre parcours. En fonction de là où vous en êtes spécifiquement, je peux vous proposer un coaching personnalisé avec la sophrologie, l’hypnose et/ou l’EFT. Au plaisir de vous aider à réussir au mieux vos échecs. 🙂
– À découvrir également : mon livre Étendez votre zone de confort, mon coffret Mes cartes Zen et ma chaîne YouTube.

Manipulateurs

Agir face aux manipulateurs

Préparation mentale

Préparation mentale, une clé vers le succès

Sportifs, artistes, cadres, dirigeants… nombreux sont ceux à se tourner vers la préparation mentale. Saviez-vous que l’entraînement de l’esprit pouvait grandement bénéficier au corps ? Tour d’horizon des champs d’application principaux de la préparation mentale, et zoom sur quelques-unes de ses techniques.

Préparation mentale

La préparation mentale : pour qui, pour quoi ?

Pratique de coaching, la préparation mentale propose de faire travailler corps et esprit main dans la main pour favoriser l’atteinte d’un objectif. Par exemple : se préparer à une compétition sportive, un examen, une prise de parole en public, un entretien d’embauche, une intervention médicale, un spectacle, etc. Des objectifs pouvant donc concerner un public extrêmement varié. Parmi les adeptes incontestés de la préparation mentale : les sportifs, dont de grands noms du monde du tennis, du rugby ou encore de l’athlétisme. Un nombre croissant de dirigeants et de managers font eux aussi appel au coaching mental, tout comme de plus en plus particuliers.

Accompagner les problématiques de chacun

Alors concrètement, que peut-on travailler en préparation mentale et comment ?
> Parmi les éléments pouvant être explorés en séance : la gestion des émotions (stress, peurs,  blocages…), l’amélioration de la concentration, le renforcement de la motivation, l’optimisation de la performance (ajustement de gestes sportifs…), l’accroissement de la confiance en soi, ou encore le développement des capacités physiques et mentales (récupération, cicatrisation… en complément du suivi médical).
> Concernant le “comment”, les outils utilisés en préparation mentale incluent de nombreuses techniques psycho-corporelles. Parmi elles : sophrologie, hypnose, EFT, relaxation, visualisation, PNL… Ces techniques vont être adaptées aux besoins précis de chaque personne selon son fonctionnement propre, son objectif et ses problématiques spécifiques.

3 techniques de préparation mentale à découvrir

Curieux d’essayer la préparation mentale par rapport à une situation qui vous préoccupe ? Alors testez par exemple les pratiques proposées ci-dessous. Sachant que, bien entendu, un accompagnement individuel plus ciblé peut favoriser encore davantage vos chances de succès par rapport à votre objectif personnel. Vous pouvez également me contacter si besoin pour un accompagnement plus ciblé.

(1) L’auto-havening, pour vous rassurer

Comment vous apaiser avant ou après un événement source de stress pour vous ? En pratiquant par exemple les mouvements simples proposés par les Techniques de Havening®, mises au point par le Dr Ruden. Vous sont présentées dans la vidéo qui suit 2 manières rapides de vous détendre : (1) grâce à un auto-havening “en direct” face à un moment difficile, (2) grâce à un auto-havening “en différé”, afin de vous rebooster avant une situation cible.

(2) La Sophro-Acceptation Progressive, pour vous programmer mentalement du positif

Pratique issue de la sophrologie, la Sophro-Acceptation Progressive vous invite tout d’abord à vous relaxer puis à vous imaginer vivre l’événement de votre choix dans une réalisation positive, avec toutes vos capacités physiques et mentales de pleinement disponibles. En voici ci-dessous une version audio.

(3) La technique de l’épaule, pour gérer discrètement vos émotions

Alternative rapide et discrète à des méthodes telles que l’EMDR ou l’EFT, la technique de l’épaule peut vous aider à “nettoyer” émotionnellement un problème, à plus ou moins grande échelle selon les cas. Apprenez la marche à suivre pour la pratiquer en vidéo ci-dessous.

N’hésitez pas à vous rapprocher de moi pour toute question concernant un accompagnement plus personnalisé par rapport à votre objectif personnel.

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Arrêter de fumer avec l'hypnose

Arrêter de fumer avec l’hypnose

Comme vous le savez certainement, l’hypnose permet entre autres d’accompagner l’arrêt du tabac. Zoom sur quelques questions que l’on peut se poser avant d’aller en séance, avec des réponses basées sur mon approche de cet objectif.

Arrêter de fumer avec l'hypnose

“Donc je ferme les yeux, vous faites votre truc et c’est bon ?”

Comme j’aimerais pouvoir répondre un grand “ouiiii” à ce genre de question ! 😉 Mais la réalité est quelque peu différente. Comme pour toute autre séance d’hypnose Ericksonienne, vous allez être invité à devenir acteur de votre changement en travaillant sur vous-même… le tout dans un contexte agréable et bienveillant, je vous rassure !

“Alors, vous me allez me dégoûter du tabac, et puis on n’en parle plus ?”

Non, je ne vais pas chercher à vous dégoûter du tabac, car je travaille assez peu sur les symptômes… le fait de fumer étant considéré comme un symptôme de quelque chose (sinon il vous suffirait de dire “J’arrête” pour arrêter). Il est plus utile, pour un changement plus durable, de travailler en profondeur, sur tout ce qu’il peut y avoir pour vous spécifiquement derrière votre symptôme. En séance, nous parlerons donc certainement de tout autre chose que le tabac ! C’est ainsi que nous explorerons les causes possibles de votre symptôme pour mieux le dépasser.

“En combien de séances vais-je arrêter ?”

Vu que l’accompagnement est défini en fonction des problématiques et de l’évolution spécifiques de chacun, je ne peux que vous indiquer une fourchette. Certaines personnes peuvent arrêter en une seule séance, d’autres en 2-3, d’autres en plus, d’autres réduisent le tabac, d’autres encore n’arrêtent pas de fumer mais bénéficient de l’action positive des séances à d’autres niveaux importants dans leur vie. Ma recommandation ? Optez pour au moins 2 séances pour des bénéfices durables et vous faire du bien quoiqu’il advienne.

Parmi les “vraies” questions à vous poser…

… que je vous poserai d’ailleurs probablement en face-à-face :
> “Très consciemment, sur une échelle de 0 à 10, à combien êtes-vous motivé pour arrêter de fumer ?”
Plus vous vous rapprocherez de 10, plus vous serez prêts à réellement travailler l’arrêt du tabac “main dans la main” avec votre inconscient.
> “A partir de maintenant, à chaque fois que vous prendrez une cigarette, demandez-vous à quoi celle-ci vous sert précisément.”
Certains diront par exemple à gérer le stress, combler un manque, etc… tandis que d’autres répondront tout simplement “par habitude” ! Autant de réponses derrière lesquelles se cachent d’intéressants leviers de changement !
> “Tout au fond, pensez-vous des choses telles que : “C’est impossible pour moi d’arrêter, ça fait trop longtemps que je fume”, “La cigarette c’est mon moment de liberté”, “Si je ne fume plus, je ne suis plus moi”, “Mon entourage ne va pas l’accepter”, etc”
… alors c’est que nous pourrons travailler selon votre cas précis sur vos croyances, vos valeurs, votre identité, votre environnement, etc. pour vous permettre d’avancer au mieux vers votre objectif.

Et si la vraie question, en fin de compte, c’était : “comment ça peut être mieux dans votre vie, à différents niveaux, une fois que vous aurez atteint votre objectif ?” 🙂

>> Prendre RDV en ligne ici ou me contacter pour toute question : contact@chloeturgis.com – 06 87 76 21 81 – Tarifs

>> À découvrir également : mon livre Étendez votre zone de confort & les techniques proposées sur ma chaîne YouTube. Voici l’une d’entre elles :

CNV

La CNV en 3 questions

Pour améliorer ses relations avec son entourage, au travail tout comme dans le domaine personnel, un outil de communication peut se révéler très utile : la CNV (Communication Non Violente). Zoom sur les points essentiels à connaître pour la pratiquer.

CNV

1. La CNV : pour qui, pour quoi ?

Créée par le psychologue Marshall Rosenberg dans les années 1960/70, la CNV est un processus permettant de s’exprimer de manière à la fois authentique, sincère, bienveillante et pacifique. Son but ? Maintenir des rapports apaisés et désamorcer des conflits. Elle peut s’appliquer à divers contextes : au sein du couple, en entreprise, avec les enfants, entre amis, au niveau communautaire… Une méthode pouvant même aider certaines personnes à s’exprimer sur des sujets qu’elles n’oseraient pas autrement aborder.
La CNV va même jusqu’à représenter un art de vivre avec soi-même et les autres. Parmi ses maîtres mots : privilégier la qualité de la relation avant le résultat. Ainsi, pour Marshall Rosenberg, “le but de la CNV n’est pas d’obtenir ce que nous voulons, mais d’obtenir un lien humain qui permettra à chacun de voir ses besoins satisfaits.” Cette approche permet entre autres effectivement de prendre conscience de ses propres besoins. Une clé importante, au passage, pour mieux se connaître soi-même.

2. Comment pratiquer la CNV ?

Globalement, l’idée de base est de communiquer en disant plutôt “Je” que “Tu” dans le coeur des messages que l’on adresse, afin de ne pas mettre son interlocuteur en accusation, et de rester dans un esprit bienveillant en communiquant de coeur à coeur avec l’autre.
La structure du « langage CNV » se décline en 4 étapes (résumées en “OSBD”) présentées en quelques mots ci-dessous :
1. Observation de faits objectifs, percevables avec les 5 sens dans une situation donnée, pour se défaire de tout jugement ou critique.
>> Exemple : plutôt que de dire à une personne “Quand tu arrives en retard”, dire plutôt “Quand je vois que tu arrives à 9h30 alors que nous avions rendez-vous à 9h…”.
2. Sentiment ou émotion que l’on ressent, en-dehors de tout mot incluant une interprétation ou un jugement caché vis-à-vis de l’autre.
>> Exemple : plutôt que de dire “… je me sens délaissé/incompris/négligé…”, dire plutôt “… je me sens agacé/embarrassé/peiné…”.
3. Besoin fondamental que l’on cherche à satisfaire.
>> Exemple : “… parce que j’ai besoin de coopération/respect…”.
4. Demande précise et concrète, formulée pour tenter de satisfaire le besoin exprimé.
>> Exemple : “… alors serais-tu d’accord pour me dire si tu as une solution en tête pour une prochaine fois ?”.
À chaque étape, en s’exprimant, penser à garder un ton bienveillant, empathique et respectueux.

3. Comment en savoir plus sur la CNV ?

Voici quelques-unes des nombreuses sources disponibles sur le sujet :
– Les écrits et vidéos de Marshall Rosenberg. Se référer par exemple à son livre Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) ainsi qu’à cette interview de Psychologies Magazine et cette vidéo de Marshall Rosenberg en français.
– Les contenus très riches proposés par Isa Padovani, formateur en CNV, notamment ceux présentés sur son site ainsi que dans ses vidéos. Je recommande notamment son Memento CNV téléchargeable gratuitement.
– Les livres de Thomas d’Ansembourg, formateur en CNV, notamment Cessez d’être gentil, soyez vrai et La paix ça s’apprend !, ainsi que les vidéos de ses nombreuses conférences, telles que par exemple celle-ci pour notamment “être avec les autres tout en restant soi-même”.
– Le livre La communication non violente, c’est malin de Geneviève Bouchez Wilson et Pascale Molho, qui présente la CNV de manière simple et synthétique.
– La BD d’Art-mella spéciale CNV conçue en collaboration avec Isa Padovani, Émotions, enquête et mode d’emploi – Tome 2 – A la source des émotions : les besoins.
Et pour aller plus loin, si besoin par exemple d’une aide personnalisée pour mieux communiquer avec votre entourage ou pour identifier plus précisément vos propres besoins, n’hésitez pas bien entendu à me consulter en individuel ou à me contacter pour une animation d’atelier autour de différents outils de communication.

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Micro-sieste

Micro-sieste : 5 conseils pour en profiter

Elle compte de plus en plus d’adeptes, notamment en entreprise. Et vous, pratiquez-vous la micro-sieste ? Que vous soyez néophyte ou habitué, voici quelques clés pour en savourer tous les bienfaits.

Micro-sieste

Commençons par préciser ce qu’on entend par “micro-sieste” ou “sieste flash” : un court temps de repos (5 à 20 mn en moyenne, généralement en début d’après-midi) pour bien recharger ses batteries sans pour autant entrer dans un sommeil profond. D’où son appellation en anglais de “power nap”. Une pratique dont les vertus sont de plus en plus documentées, d’Harvard à la NASA. Parmi ses bienfaits : amélioration de la concentration, augmentation de la créativité, renforcement du système immunitaire, baisse du niveau de stress… autant de raisons de s’y adonner régulièrement, chez soi ou au travail si possible !

1. Se rendre complètement disponible à la situation

> Pour profiter au mieux de ce moment, commencez par vous y consacrer totalement. À noter : si certains dorment “véritablement” pendant la micro-sieste, d’autres vivent plutôt ce temps comme une pause ou un “mode veille”, tel un ordinateur. Ce qui est très bien dans les 2 cas. Quoiqu’il en soit pour vous, restez entièrement disponible à cet instant et mettez tout le reste de côté (pensées, soucis du moment… il sera toujours temps de les retrouver plus tard !). Comme un sport, plus vous vous y entraînerez, plus votre corps vivra aisément la micro-sieste.
> Dans la mesure du possible, choisissez un lieu qui s’y prête, calme, isolé, avec une lumière tamisée, où idéalement vous pouvez vous allonger. Il est tout à fait possible néanmoins de faire la sieste assis (voire debout pour certaines personnes) dans un lieu éclairé, tant qu’il y règne une relative tranquillité.
> Muni d’un téléphone sur mode avion, programmez votre réveil. Si besoin, votre smartphone pourra également vous servir de bloc-notes, pour inscrire d’éventuelles pensées parasites en cours de route et ainsi mieux vous recentrer ensuite sur votre petit temps de repos.

2. S’aider de sa respiration

> Pour entrer en sieste, bien sûr, vous allez fermer yeux. Et après ? Vous allez faire quelque chose de très simple : laisser votre respiration devenir abdominale. Pourquoi ? Afin de mieux mettre votre corps “en condition”, car la respiration ventrale favorise la relaxation.
> Pour aller plus loin, ralentissez le rythme de votre souffle. Vous allez ainsi encore plus vous détendre et vous rapprocher de l’endormissement. Pratiquez par exemple la “respiration 4-7-8”, prônée par le Dr Andrew Weil : inspirez par le nez sur 4 temps, bloquez l’air sur 7, puis expirez par la bouche sur 8. Répétez cet exercice 3 fois… et profitez de ses effets apaisants. A réutiliser le soir au moment du coucher si besoin. 😉

3. Se détendre avec ses muscles

Un autre outil à la fois simple et magique peut lui aussi vous relaxer et ainsi vous permettre de glisser encore plus agréablement vers l’état de (micro) sommeil. Il s’agit de la contraction-décontraction des muscles. Prêt ? Alors pendant quelques instants, tendez complètement, autant que possible, tous les muscles de votre corps, de la tête aux pieds, tout en localisant les éventuelles zones stressées qui y subsistent. Dans un second temps, relâchez totalement vos muscles, et permettez à tout votre corps de se laisser encore un peu plus aller…

4. Faire appel à son imagination

Envie d’un supplément de détente ? Alors visualisez votre lieu de sieste idéal : réel ou imaginaire, cet endroit peut tout aussi bien être une belle chambre avec un lit douillet qu’une plage avec un hamac sur lequel vous pouvez vous imaginer dormir… ou toute autre chose encore qui vous fait du bien pour votre expérience de micro-sieste ! Prenez bien le temps de choisir votre le lieu, d’en vivre toutes les perceptions, d’en observer tous les aspects, et de ressentir ce qu’il permet d’apaiser en vous.

5. Bien préparer le retour

Zzz… Ca y est, le réveil sonne (au fait, aviez-vous bien sélectionné une sonnerie agréable ?). Gardez encore les yeux fermés pendant quelques instants pour un retour progressif et optimal vers l’état d’éveil. Les yeux fermés, donc, prenez 2-3 inspirations tonifiantes. Vous pouvez aussi si vous le souhaitez bailler, vous étirer, voire également tapoter doucement votre corps… avant de bien rouvrir les yeux, prêt à vivre la suite de votre journée, rechargé positivement par votre micro-sieste. En bonus, si vous le pouvez, octroyez-vous ensuite 5 mn de marche à l’extérieur, pour une double dose de vitalité.

>> Rien ne vaut la pratique. Alors pour en savoir plus sur la micro-sieste et pour en vivre tous les bienfaits “en vrai” plus en détails, selon vos besoins et votre situation, n’hésitez pas bien sûr à me consulter en séance individuelle ou à me solliciter pour une animation d’atelier (en présentiel ou en visio) sur le sujet.

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EFT technique de base

EFT : la technique de base

Découvrez ci-dessous le protocole de base de l’EFT (“Emotional Freedom Techniques”, autrement dit “Techniques de Libération Émotionnelle”), méthode de tapotement de points d’acupuncture pour se libérer d’émotions, en mémo écrit et en vidéo. Également en bas de page : la technique de l’épaule.

EFT technique de base

À noter avant de commencer
– Cette séquence peut se pratiquer seul ou accompagné. Il est souvent recommandé lorsqu’on la découvre de s’initier en premier lieu avec un praticien EFT certifié. Vous pouvez également suivre les conseils d’un manuel ou d’une vidéo d’apprentissage de la méthode. Je vous recommande par exemple les livres de Jean-Michel Gurret pour des exemples concrets d’application.
– Considérez cet article comme un mémo synthétisant les points forts de la technique ; ne sont présentées ici que quelques instructions de base.
Certaines émotions (celles notamment liées à un trauma lourd) sont à travailler accompagné d’un professionnel afin d’être mieux gérées.
– Buvez un peu d’eau avant de pratiquer si vous n’êtes pas suffisamment hydraté.
Tapotez les points montrés sur l’image ou la vidéo ci-dessous indifféremment à droite ou à gauche. En d’autres termes, vous pouvez tapoter soit simultanément les côtés droit et gauche correspondant aux points (c’est-à-dire par exemple le coin de l’oeil à droite et à gauche), soit juste à droite, soit juste à gauche, le résultat sera le même.
Vous pouvez travailler en EFT soit en « direct » (= en travaillant en « live » une émotion qui vous perturbe dans l’instant) soit en « différé » (= en vous reconnectant après coup à un souvenir douloureux, à une émotion qui vous a posé problème à un moment donné, ou en vous connectant en amont à un événement que vous anticipez négativement afin de mieux vous y préparer, etc).

La séquence de base d’EFT

1- Ciblage

Pensez au problème, à l’émotion que vous souhaitez apaiser, “nettoyer”. Décrivez précisément ce que vous ressentez : émotion, sensations physiques associées, pensées négatives, images en lien… Puis évaluez l’intensité de votre ressenti émotionnel sur une échelle de 0 à 10, 10 étant l’intensité maximum.

2- Phrase de préparation

Répétez 3 fois, à voix haute ou dans votre tête, la phrase de préparation ci-dessous, tout en tapotant votre Point karaté (voir [1] sur l’image ci-dessous), c’est-à-dire le tranchant de l’une de vos mains et en restant concentré sur votre problème :
« Même si j’ai [ce problème/cette émotion/ces ressentis, etc (vous pouvez les nommer spécifiquement)] je m’accepte tel que je suis »

3- Ronde de tapotements

Préparez-vous ensuite à procéder au “tapping” des autres points de la ronde EFT. À chaque nouveau point que vous allez venir stimuler, pensez à répéter à voix haute ou dans votre tête certains éléments liés au problème (émotion, sensations, pensées et/ou images associées), l’idée étant de rester un maximum focalisé dessus. Tapotez sur chaque point de manière relativement douce et rapide, 5 à 10 fois pour chacun environ (sans pour autant compter, ceci étant juste un indicateur).
Tapotez ainsi successivement sur les points suivants, comme indiqué sur l’image (sous la vidéo) : [2] Sommeil de la tête, [3] Début du Sourcil, [4] Coin de l’oeil, [5] Sous l’oeil, [6] Sous le nez, [7] Creux du menton, [8] Sous la clavicule, [9] Sous le sein, [10] Sous le bras, [11] Coin du pouce, [12] Coin de l’index, [13] Coin du majeur, [14] Coin de l’auriculaire, [15] Point karaté, [16] Point de gamme.
À la fin de la série de tapotements, faites une petite pause et réévaluez l’intensité de votre ressenti, toujours sur une échelle de 0 à 10. Souvent, en fin de ronde, l’intensité a baissé voire dans certains cas complètement disparu. Si besoin, refaites une ou plusieurs séquences de stimulation.

Les points d'acupuncture stimulés en EFT

Les points d’acupuncture stimulés en EFT

Si vous souhaitez aller plus loin, notez que de nombreux livres, sites web et vidéos consacrés à l’EFT sont disponibles, parmi lesquels ce site. L’EFT est également mentionné dans mon livre.

Variante possible : la technique de l’épaule

Si vous êtes pressé ou si vous avez besoin d’être plus discret, vous pouvez opter pour une alternative très simple : la technique de l’épaule. Il vous suffit dans ce cas de procéder au ciblage du problème (émotion, sensations associées, etc) puis de masser le creux près de votre épaule (gauche ou droite), c’est-à-dire la partie molle et un peu sensible entre les muscles de l’épaule et les muscles des pectoraux en disant à voix haute ou dans votre tête : « Même si j’ai [ce problème/cette émotion/ces ressentis, etc] je m’accepte tel que je suis, je me pardonne et je pardonne toutes les personnes impliquées dans cette expérience. » À répéter autant de fois que nécessaire pour vous apaiser à l’aide de la stimulation de ce point sur l’épaule. Notez simplement que, en cas de cancer, mieux vaut remplacer le massage dans le creux de l’épaule par un tapotement du point karaté. Vidéo de pratique guidée ci-dessous :

Bonne pratique à tous.

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8 applications concrètes de l’EFT pour le quotidien
5 pratiques guidées d’EFT
– En savoir plus sur les ateliers bien-être & séances que je propose (en présentiel ou en visio). À découvrir également : mon livre Étendez votre zone de confort & Mes cartes Zen